Un article sur Midi Libre pour un lunellois ! Insolite
Édition du dimanche 9 août 2009
Chez Sauveur Rubira, le comité d'accueil est assez original. Ils vous reçoivent, la porte de l'appartement à peine entrouverte. Perchés au-dessus de leurs cages, douze perroquets dominent une étroite pièce peu lumineuse. On se fraie difficilement un chemin entre les volières, drôlement imposantes, où ils ne passent que très peu de temps. Sauveur leur offre la liberté, et il s'est déjà battu de nombreuses fois pour la leur.
Trois races différentes de perroquets cohabitent, apprend-on. Deux Amazones, identifiables à leur splendide plumage d'un vert profond, ne se quittent pas. « Ils roucoulent en amoureux et pourtant, ce sont des mâles », précise Sauveur. Les plus turbulents sont de loin les neuf Gris du Gabon. Deux d'entre eux se prennent le bec, « une rivalité de longue date », prévient leur propriétaire. Seuls neuf volatiles l'accompagnent quotidiennement lors de ses balades en vélo. Toujours la même équipe, chacun connaissant son poste : sur le porte-bagages, devant sur le panier ou sur les épaules du cycliste. Le cortège amuse tous les passants, surtout les enfants ! Mais en hiver, Sauveur n'autorise aucune sortie, pas même dans la cour intérieure qu'il a aménagée à leur attention. « Il fait bien trop froid. » L'homme est vigilant, il y tient tant à ses perroquets, un peu comme aux « gosses » qu'il n'a jamais eus. Il vit en osmose parfaite avec ses compagnons depuis plus de vingt-cinq ans. Sauveur a toujours un regard, un mot, une caresse pour ses colocataires. « Je ne conçois pas de ne pas les embrasser », lâche-t-il. Une relation fusionnelle pas si évidente que cela au début... Un Gris du Gabon lui a même ouvert deux fois les lèvres avant que Sauveur ne l'apprivoise définitivement. L'homme se considère ainsi comme « le meilleur dresseur du monde... ou l'un des meilleurs », nuance-t-il.
Un jour, un passant lui lance : « Il n'y a qu'à Lunel, qu'on voit ça » ou presque. Avant de devenir une figure lunelloise, Sauveur Ribera a d'abord égayé la place de la Comédie, le quartier de l'Écusson, assis sur sa selle, les perroquets tout autour. Sa marque de fabrique. Chassé de Montpellier à cause d'un copropriétaire réticent, il s'est installé à Lunel il y a un an. Il ne se séparera jamais de ses oiseaux, soyez-en sûr.
Ils ont une espérance de vie très longue, jusqu'à 100 ans. « Ils vivront encore alors que je ne serai plus là », dit-il soucieux. C'est peut-être pourquoi, depuis peu, le bonhomme nourrit un espoir un peu fou. Il guette le courrier dans l'attente d'une réponse de Brigitte Bardot, à qui il a proposé de rendre visite à Saint-Tropez. Sauveur serait prêt « à tout donner à sa fondation, à vivre chez elle... », confie-t-il. La Madrague de BB deviendra-t-elle le nouveau havre de paix de Sauveur, l'homme aux perroquets ?
source :article de Midi Libre- Journal Régional

DR
Insolite Sauveur, le Lunellois amoureux de ses perroquets
Trois races différentes de perroquets cohabitent, apprend-on. Deux Amazones, identifiables à leur splendide plumage d'un vert profond, ne se quittent pas. « Ils roucoulent en amoureux et pourtant, ce sont des mâles », précise Sauveur. Les plus turbulents sont de loin les neuf Gris du Gabon. Deux d'entre eux se prennent le bec, « une rivalité de longue date », prévient leur propriétaire. Seuls neuf volatiles l'accompagnent quotidiennement lors de ses balades en vélo. Toujours la même équipe, chacun connaissant son poste : sur le porte-bagages, devant sur le panier ou sur les épaules du cycliste. Le cortège amuse tous les passants, surtout les enfants ! Mais en hiver, Sauveur n'autorise aucune sortie, pas même dans la cour intérieure qu'il a aménagée à leur attention. « Il fait bien trop froid. » L'homme est vigilant, il y tient tant à ses perroquets, un peu comme aux « gosses » qu'il n'a jamais eus. Il vit en osmose parfaite avec ses compagnons depuis plus de vingt-cinq ans. Sauveur a toujours un regard, un mot, une caresse pour ses colocataires. « Je ne conçois pas de ne pas les embrasser », lâche-t-il. Une relation fusionnelle pas si évidente que cela au début... Un Gris du Gabon lui a même ouvert deux fois les lèvres avant que Sauveur ne l'apprivoise définitivement. L'homme se considère ainsi comme « le meilleur dresseur du monde... ou l'un des meilleurs », nuance-t-il.
Un jour, un passant lui lance : « Il n'y a qu'à Lunel, qu'on voit ça » ou presque. Avant de devenir une figure lunelloise, Sauveur Ribera a d'abord égayé la place de la Comédie, le quartier de l'Écusson, assis sur sa selle, les perroquets tout autour. Sa marque de fabrique. Chassé de Montpellier à cause d'un copropriétaire réticent, il s'est installé à Lunel il y a un an. Il ne se séparera jamais de ses oiseaux, soyez-en sûr.
Ils ont une espérance de vie très longue, jusqu'à 100 ans. « Ils vivront encore alors que je ne serai plus là », dit-il soucieux. C'est peut-être pourquoi, depuis peu, le bonhomme nourrit un espoir un peu fou. Il guette le courrier dans l'attente d'une réponse de Brigitte Bardot, à qui il a proposé de rendre visite à Saint-Tropez. Sauveur serait prêt « à tout donner à sa fondation, à vivre chez elle... », confie-t-il. La Madrague de BB deviendra-t-elle le nouveau havre de paix de Sauveur, l'homme aux perroquets ?
source :article de Midi Libre- Journal Régional
Oui nous avons l'occasion de le croiser dans les rues de Lunel, il circule en vélo avec ses perroquets !
On ne peut que le remarquer !
C'est vraiment rigolo voire insolite !
@+
On ne peut que le remarquer !
C'est vraiment rigolo voire insolite !
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